A la suite d « Plug & Carry », la société Boa Concept lance « Plug & Carry Belt », un tapis modulaire permettant de transporter des charges molles ou en pente.
On connaissait le Plug & Carry, concept de convoyeur intelligent rendant les installations mécanisées totalement souples, évolutives et modifiables. Une solution particulièrement adaptée aux acteurs du e-commerce et aux prestataires logistiques. C’est dans la même veine que Boa Concept lance Plug & Carry Belt, un tapis modulaire d’un mètre de longueur, interchangeable avec un convoyeur à rouleaux. Pourquoi un tapis ? « Parce que le convoyeur à rouleaux ne permet pas de transporter des charges molles, tels que des sachets par exemple, ou des charges sur de pentes supérieures à 20% », explique Chantal Ledoux, co fondatrice et directrice générale de l’entreprise.
La facture de Plug & Carry Belt devait être au niveau du Plug & Carry pour ne pas regénérer de la maintenance. Un travail particulier a ainsi été réalisé sur le polymère du tapis pour ne plus avoir à le retendre régulièrement. Désormais, un e-commerçant disposant de nombreux transport peut réaliser sur ces tapis de l’accumulation puisque chaque module est indépendant mais aussi du tri. A l’heure d’aujourd’hui, une vingtaine de modules tapis ont été installés chez des clients comme Oscaro ou Gémo.
La société créée en avril 2012 table désormais sur un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros en 2014, contre 0,8 l’année précédente. Elle compte pousuivre sa stratégie de produits innovants avec la sortie d’un module palettes pour le mois de mars prochain, moins cher que le prix du marché. « Nous pouvons faire du Plug & Carry avec du 48 volts », explique Chantal Ledoux. Après les e-commerçants et les prestataires, Boa Concept se tourne aujourd’hui vers la production et a manutention de charges légères en général (inférieure à 35 kg).
Boa Concept vise également les marchés Nord et Sud américains. Et réfléchit à la mise en place d’une activité location avec un partenaire. Une solution qui pourrait convenir à des activités saisonnières. Celle qui vient d’ouvrir un bureau parisien vient enfin de nouer un partenariat avec E3Neo, fabricant de machines à former des boîtes carton à la hauteur. « La zone d’emballage créé en effet des besoins pour nos produits », explique Chantal Ledoux, qui table sur un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros pour 2015.
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