Dans son point de conjoncture publié jeudi, l’INSEE prévoit que le retour à la normale soit plus lent et difficile que prévu : la perte de PIB devrait être supérieure à 3% du fait du déconfinement progressif.
A la sortie du confinement, « la reprise des habitudes de consommation ne seront pas instantanées », écrit l’Insee, qui ajoute que « plus la période de confinement se prolonge, et plus les chaînes de valeur de certaines industries vont être perturbées », après analyse de l’exemple chinois.
A titre de comparaison avec la crise économique de 2008-2009, le recul de l’activité s’était alors été limité à -1,5% sur deux trimestres (-2,9% entre 2008 et 2009), contre -12% pour le deuxième trimestre 2020 et au moins -3% sur l’année, ce calcul se basant sur l’hypothèse d’un confinement d’un mois.
L’INSEE estime que la consommation des ménages recule de 35%, suite à l’arrêt de l’achat de carburants, de véhicules et de vêtements, ainsi que des services d’hébergement, de restauration et de loisirs, analysant les paiements par carte bancaire des Français.