Dans ce cadre de son plan biodiversité, le gouvernement vient de créer un observatoire sur l’artificialisation des sols, nouvel élément d’une stratégie qui crée des contraintes fortes notamment pour l’immobilier logistique.
Depuis son lancement le 4 juillet 2018, le plan biodiversité mobilise 16 ministères pour la mise en œuvre de 90 mesures. Pour certaines d’entre-elles, ces mesures ont un impact direct sur la logistique.
L’observatoire de l’artificialisation des sols qui vient d’être créé s’inscrit dans le droit fil de la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014 qui avait créé des contraintes nouvelles pour l’immobilier logistique destinées à limiter la consommation de terres agricoles.
Le nouvel outil de mesure mis à disposition par l’Etat, en partenariat avec le Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), permettra d’observer l’évolution de l’artificialisation des sols à l’échelle de chaque commune grâce à des données sur 10 ans.
A terme, les indicateurs qui seront construits pour suivre l’atteinte de l’objectif « zéro artificialisation nette » seront mis à disposition sur ce portail.
Voir en ligne : Le site de l’observatoire de l’artificialisation des sols
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