Haropa, l’activité conteneurs se porte bien

Lors de sa conférence annuelle le 30 janvier à Paris, Haropa a dressé un bilan en demi-teinte de son activité en 2016. Après l’augmentation des trafics maritimes de 2015 (+2 millions de tonnes) le recul en 2016 est imputable selon Haropa à une conjonction de facteurs extra-portuaires exceptionnels. Une mauvaise météorologie impactant fortement l’hinterland céréalier et des arrêts partiels de production des raffineries au 1er semestre ont obéré l’activité de filières qui représentent des trafics portuaires importants.
En revanche, le trafic de conteneurs vers l’hinterland depuis Le Havre a battu des records de trafic pour la deuxième année consécutive avec une croissance de 0,6% à 1,96 million d’EVP. Selon Haropa, sa part dans le nombre des conteneurs échangés via l’ensemble des ports du « range nord » (Le Havre- Hambourg) progresse de près de 10% depuis 2011 et s’établit à 6,4%.

Du côté de la connexion du port du Havre avec son hinterland, Hervé Martel président de Haropa, a rappelé que le Tribunal de Commerce avait décidé de prolonger la période d’observation de la société d’exploitation du terminal jusqu’au 23 avril. Il a indiqué que la plupart des opérateurs de transport combiné ferroviaires et fluviaux ayant désormais basculé leur activité sur le terminal, les conditions sont réunies pour que l’activité s’y développe. En 2016, 40 000 conteneurs y ont transité.
Enfin, l’itinéraire ferroviaire Serqueux-Gisor a été déclaré d’utilité publique le 18 novembre ouvrant la perspective au lancement des travaux nécessaires à un itinéraire fret qui pourrait être opérationnel en 2020 de façon à permettre le lancement de travaux de rénovation sur le trajet historique entre Paris et Rouen.
Côté logistique Antoine Berbain, directeur général délégué de Haropa, a notamment indiqué que les trois ports du GIE (Le Havre, Rouen et Paris) totalisent désormais une offre de 2,7millions de m2 d’entrepôts et qu’une offre
de 500 000m2 supplémentaires est en cours de développement.