- Jean-Marc Mathias et Jean-Paul Dartoy
- (c) FM Logistic
FM Logistic entend poursuivre sa démarche d’industrialisation de son activité conditionnement et mettre en place les grands principes du Lean Manufacturing. L’entreprise renforce ainsi ses équipes avec la nomination de ces deux directeurs d’activité issus du monde industriel.
Pour absorber des activités de co-packing de manière industrielle, FM Logistic France a récemment recruté deux spécialistes de la production comme directeurs d’activité conditionnement. Ingénieur de formation et spécialiste des process à feu continu, Jean-Paul Dartoy a évolué dans les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et de la cosmétique. Il intègre aujourd’hui le site de Crépy-en-Valois (60). De son côté, Jean-Marc Mathias est diplômé de l’École des Mines. Il a notamment occupé des postes de directeur de production dans les secteurs de l’automobile et du thermoformage pour l’industrie agroalimentaire et rejoint la plateforme de Fauverney (21).
Pour Thierry Bellicaud, directeur de l’activité co-packing de FM Logistic France : « Ce type de recrutement s’impose désormais à nous. […] Le co-packing doit aujourd’hui s’orienter vers des outils qui améliorent la performance et réduisent la pénibilité. Notre objectif est de démarrer une solution robotisée tous les mois ». L’entreprise a déjà investi 2 millions d’euros dans l’acquisition de robots industriels et prévoit de réaliser plus de 5 millions d’euros d’investissements en automatisation.
Outre le recrutement et les investissements, l’activité co-packing du prestataire s’est lancée dans le Lean Manufacturing, avec notamment la mise en place du programme d’amélioration continue Belt, démarche de certification des compétences de ses collaborateurs. Dans les ateliers, les outils de Lean tels SMED, 5S et flux tirés font désormais partie du quotidien. « Seule cette approche permettra de répondre aux attentes et aux besoins futurs de nos clients, qui souhaitent reconnaître dans nos ateliers les principes qui régissent leurs propres usines » conclut Thierry Bellicaud.