Les agriculteurs craignent de manquer de transport, de main d’oeuvre et d’emballages : d’ici trois à quatre semaines, ils s’apprêteront à récolter une partie des fruits et des légumes, expliquent Les Echos.
Fraises, tomates, concombres, radis et navets arrivent en production ainsi que les légumes destinés à la conservation. « Certains transporteurs refusent de livrer les produits agricoles invoquant leur caractère non prioritaire », affirme Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Pas facile de programmer des transports quand l’activité a connu un sursaut de 15% la semaine dernière...
L’autre inconnue est la quantité d’emballages et de main d’oeuvre disponible, assurée jusqu’ici en grande partie par des travailleurs polonais et roumains qui sont visés par des restrictions de circulation. La fermeture des frontières européennes empêchent également la venue de cueilleurs marocains ou tunisiens. Les espoirs reposent sur un assouplissement de la réglementation.
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