Le numéro 158 de Stratégies Logistique donne la part belle à l’étude publiée par le cabinet Roland Berger, intitulée « Des robots et des hommes ».
Une étude à ce point intéressante que nous lui avons consacré la couverture, mais aussi notre éditorial, la double page « Tableau de bord » ainsi qu’un article de 4 pages... Son auteur, Mehdi El Alami, explique que c’est début de l’année 2016 que la courbe descendante du coût horaire des robots croise la courbe ascendante d’un coût horaire d’un opérateur humain. Une courbe « en ciseau » qui annonce sans doute une déferlante du robot dans les entrepôts logistiques dans les années qui viennent. Les prestataires logistiques BSL, Idea, Chenus Logistics ou FM Logistic l’ont bien compris. A défaut de ne pas prendre ce train qui est en train de s’ébranler, l’hexagone ne pourra prétendre rattraper son retard, puisque la Banque Mondiale classe la France au 13e rang mondial de la logistique.
Ce numéro est aussi marqué par la mise en place du nouveau Code des douanes de l’Union, succédant à l’ancien en vigueur depuis 1992. L’objectif est d’harmoniser les pratiques et règles douanières en Europe autour de priorités comme la dématérialisation et la simplification douanières. La centralisation du dépôt de paiement des droits de douane auprès d’un seul Etat devient effective. Et le dédouanement centralisé national va permettre de dissocier le flux déclaratif et documentaire du flux physique des marchandises. Un code qui va bénéficier aux opérateurs économiques agréés (OEA).
Le 7 juin prochain, le spécialiste événementiel Premium Contact organise l’événement Logistiaa, dédié à la supplychain dans le domaine de l’agro-alimentaire. En tant que partenaire presse de ces rencontres d’affaires, nous lui avons consacré un article. « La filière alimentaire française vit une quasi-révolution logistique », explique ses acteurs qui doivent refondre leur organisation. Evolutions qui impactent aussi les prestataires dans le domaine des produits frais, du surgelé et même dans les vins et spiritueux, domaine d’excellence française mais sujet à de nombreux enjeux export sur le plan logistique. La réduction des coûts est toujours en première ligne. La massification des flux est encore à l’honneur et les saisonnalité est l’objet de nombreuses réflexions.
Côté outil, notre enquête nous a poussé à développer ce qu’on appelle le « manufacturing exécution system » qui gagne de la place dans les entreprises. Un marché dynamique qui surfe notamment sur le thème de l’entreprise 4.0. Des outils de planification qui connaisse un certain succès par rapport aux stratégies de rationalisation des systèmes d’information des entreprises : le « sales and opération planning » a de beaux jours devant lui.
Notre dossier a dans ce numéro été consacré aux systèmes de stockage. Celui-ci a structurellement tendance à se déplacer vers du « good to man » à l’intérieur des entrepôts. Mais aussi vers des stocks déportés. Il n’y a pas dans ce domaine de grande révolution technologique mais plutôt une ingéniosité développée par les transiticiens pour trouver des solutions adaptées à des situations de plus en plus nombreuses. Et l’analyse de la performance reste un chantier des années à venir.
Enfin, notre guide d’achat porte sur la fin de ligne. Celle-ci est de plus en plus optimisée avec des équipements robotisés. Les interfaces entre la production et le stockage ou entre l’expédition et le transport sont des espaces largement robotisable.
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