Après une année de discrétion, Nexia, devenue Ebrex France, organise sa première conférence de presse.
Il y a un an jour pour jour, Nexia, le numéro 2 français du froid était placée en redressement judiciaire. En mai, une issue était trouvée, avec la vente de la majeure partie des actifs du groupe au prestataire néerlandais Ebrex. Pendant encore 6 mois, la nouvelle direction ne livrera guère de commentaires. Ce n’est qu’aujourd’hui, que le groupe qui commence à remonter la pente, s’autorise une nouvelle communication. Pourtant, l’orage gronde encore au loin. En effet, quand Ebrex dit qu’il n’a repris qu’une partie des actifs, il faut entendre qu’à la barre, il n’a racheté que 21 agences sur 26. Il a aussi éliminé des niveaux de hiérarchie, externalisé la comptabilité et l’informatique. Bref, aujourd’hui, il ne reste que 1 700 salariés au lieu de 2 200. Le chiffre d’affaires, de 200 millions d’euros en 2005, qui traversait alors une période de croissance à deux chiffres, mal maîtrisée sur le terrain, a aujourd’hui chuté à 135 millions d’euros. Cependant, le point bas aurait été atteint en août. En décembre, l’opération de vente de 13 sites pour dégager du cash (sales and lease back) tout en assurant une reprise en location, a permis de lever 29 millions d’euros. Certains investissements ont ainsi commencé à être réalisés. Le nouveau site de Rungis Senia est opérationnel depuis le 7 janvier 2008. Ouvert début février, Morlaix a permis de désengorger Lorient et Huttenheim vient soutenir Nancy. Un site est également en cours d’ouverture à Lyon, qui sera la porte d’entrée des flux d’Italie. Signe des jours plus heureux, William Gaillard, qui a mené le jeu, vient d’être nommé président, par Jan Ebus, co-fondateur du groupe. Ebrex réalise aujourd’hui 5000 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 2 200 salariés. Pour racheter Nexia, il a été appuyé par le fonds de pension Covenham. M.M.
.
Sur le même sujet
Derniers articles publiés dans la zone géographique France