Après un redressement du trafic l’an dernier, Anvers, Rotterdam ou Zeebruges pâtissent aujourd’hui des sanctions russes, rapportent Les Echos. La Russie comptait pour 13 % du trafic total de Rotterdam, premier port européen.
Le trafic total de Rotterdam a baissé de 1,5 % au premier trimestre, après un début d’année « exceptionnel »… jusqu’au conflit avec l’Ukraine enclenché le 24 février. Jusqu’alors, la Russie comptait par exemple pour 8 % du trafic conteneurisé.
« Les compagnies maritimes ont, pour la plupart, refusé les conteneurs venant ou destinés à la Russie », rapportent Les Echos. Seuls passent encore les produits énergétiques (gaz naturel, pétrole), des produits pharmaceutiques, quelques produits agricoles. Le directeur général du port de Rotterdam, Allard Castelein, interviewé par L’Antenne, prévoit « un impact sur le trafic pour le reste de l’année ».
A Anvers, qui vient officiellement de fusionner avec Zeebruges, la Russie était le 5e pays, avec 8,5 millions de tonnes de marchandises à l’importation et 3,16 millions à l’expédition (avec près de 400.000 conteneurs par an). La direction du port flamand prévoit de perdre 3 à 5 millions de tonnes de marchandises sur l’année.
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