En marge de la réforme de la SNCF, un plan pour la réforme ferroviaire a été présenté par Edouard Philippe, le Premier ministre, Nicolas Hulot, ministre de l’environnement et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, à l’occasion d’une visite de la plateforme multi-modale Bonneuil-sur-Marne.
« La situation de notre pays en matière de fret n’est pas bonne », a commenté Edouard Philippe, le Premier ministre. En 1990, la part modale du fret ferroviaire représentait 26%, contre 10 % en 2015. « En 1990, le fret ferroviaire équivalait à 750 000 wagons contre 150 000 wagons aujourd’hui : on ne peut pas se satisfaire de ça », a détaillé le Premier Ministre bien décidé à remonter la pente.
36 milliards
Parmi les mesures qui devraient être mises en place :
- investir 36 milliards d’euros sur dix ans, notamment dans le réseau capillaire pour être au plus près des zones de chargement
- un soutien au transport combiné dès cette année, peut-être sous la forme d’une aide publique versée en fonction du nombre de manipulations de caisses mobiles effectuées d’un train à un camion, par exemple
- la filialisation de la SNCF Fret
- la remise à plat du prix des péages qui n’a cessé d’augmenter pour équilibrer les comptes.
Le gouvernement a également parlé d’une meilleure qualité des sillons, une plus grande robustesse dans la gestion des circulations, ou encore une accélération de la mise à disposition d’itinéraires accessibles aux trains longs.
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