Dans un communiqué daté du 5 décembre l’Union TLF (organisation professionnelle nationale de transporteurs et de logisticiens) demande que le Gouvernement « prenne toutes ses responsabilités en écoutant ceux qui ne manifestent pas, travaillent, veulent vivre. Avant que la situation ne dégénère gravement. »
Le texte du communiqué :
« Nos entreprises, nos personnels, nos clients ne supportent plus le désordre criminel qui chaque jour impacte plus nos activités. »Les pertes cumulées de chiffre d’affaires des entreprises de Transport et de Logistique dépassent les 600 à 800 millions d’euros. Leurs résultats 2018 seront mauvais alors qu’une éclaircie du climat économique était espérée.
« Les futures négociations salariales s’annoncent très difficiles alors que, d’une part, le manque de personnel de conduite et de manutention devient très pénalisant, nécessitant sans doute un effort salarial et que, d’autre part, les marges de manœuvre des entreprises sont complétement anéanties par les événements en cours. »Nos personnels, attachés à l’exécution de leurs missions et ils le prouvent chaque jour, sont totalement excédés et considèrent, à juste titre, qu’ils sont les otages d’un débat dans lequel ils ne peuvent avoir leur part.
« Epuisés, insultés, éloignés de leurs familles, soumis à toutes les tentatives de manipulation, ils réclament le droit de faire leur métier et de vivre dans des conditions normales, simplement normales. »Nos clients, dans les secteurs du transport et de la logistique, souffrent. Les chaînes de production et de montage s’arrêtent contraignant des milliers de salariés au chômage technique. Les magasins ne sont plus approvisionnés, pas plus que les stations-service qui servent professionnels et particuliers. Leurs pertes économiques et financières deviennent énormes et pèseront gravement sur l’économie de la France, aujourd’hui et demain.
"Il ne nous appartient pas de participer aux débats politiques.
Nous exigeons simplement le respect des droits fondamentaux de tous même si cela doit conduire à des actions fortes contre ceux qui, en toute irresponsabilité, sèment le désordre.
"Avant que la situation ne dégénère gravement, il faut que le Gouvernement prenne toutes ses responsabilités en écoutant ceux qui ne manifestent pas, travaillent, veulent vivre.
Attention, ceci est un dernier appel avant que des initiatives individuelles ne donnent une autre dimension au conflit."
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