Vague d’investissements adoptée au port de Marseille

Le 27 novembre 2025, le conseil de surveillance du port de Marseille Fos a adopté le projet stratégique “Marseille Fos 25-29”, lequel prévoit près de 100 M€ d’investissements en 2025 et 2026, puis 200 à 300 millions annuels les années suivantes. « Ces moyens exceptionnels nous permettront de moderniser nos infrastructures, d’améliorer notre connectivité et de répondre aux attentes croissantes des industriels et des logisticiens », explique Sarah Amri, directrice des finances, de la stratégie et des SI de Marseille-Fos.

La stratégie 25-29 se structure en cinq axes : renforcer les trafics marchandises, se connecter aux corridors logistiques, soutenir les industries et énergies vertes, préserver les équilibres avec le territoire et faire évoluer son modèle d’entreprise. Ces orientations se traduisent par des projets d’infrastructures d’ampleur représentant plus d’un milliard d’euros d’investissement en cinq ans.

Soutenir le conteneur et les énergies vertes

La période 25-29 devrait voir se poursuivre la tendance de développement continu des trafics conteneurs sur les terminaux du Port (+ 2 % /an d’ici 2029 6). Ainsi, dans la continuité des initiatives des dernières années, le port de Marseille Fos entend renforcer son offre de services logistiques et portuaires (zones d’entreposage et de stockage, gestion conteneurs vides, etc.). En parallèle, le lancement du projet Fos 3XL affirme un positionnement durable du port de Marseille Fos sur la filière conteneurs. « Ce projet d’extension du terminal à conteneurs sera structurant pour répondre au potentiel de développement des trafics sur le long terme, développer la capacité d’accueil de navires plus grands et des barges et bénéficier des gains économiques et environnementaux associés », indique le port dans un communiqué.

Pour soutenir la décarbonation, Marseille-Fos appuiera les aménagements en faveur du développement d’offres de GNL, de biocarburants et d’hydrogène. Le Port veillera en parallèle à préparer l’arrivée de nouveaux carburants (e-carburants, ammoniac) et au déploiement du branchement électrique à quai dans le cadre du projet CENAQ qui devrait être finalisé en 2029.

Notons également que le port a inscrit dans sa démarche OAZIP (orientation d’aménagement de la zone industrialo-portuaire) une ambition de développement des modes ferroviaires et fluviaux : d’ici 2040, il vise l’atteinte d’une part modale combinée (fer + fleuve) d’environ 35 %.