Selon Jones Lang LaSalle, les volumes investis en immobilier logistique s’élèvent à 359 millions d’euros fin décembre, soit une baisse de 63% par rapport à 2008.
Malgré un quatrième trimestre 2009 plus dynamique, le niveau des engagements est resté faible, accusant un repli égal à celui constaté entre 2007 et 2008 (-62%). Ce sont les petites transactions qui ont dominé le marché avec un volume moyen investi autour de 15 millions d’euros contre 22,4 en 2008 et ... plus de 40 millions en 2007.
Les recherches des investisseurs se sont portés sur des produits prime : bâtiments de classe A bien situés et loués avec un gagement de long terme. Les offres moins sécurisées, elles, peinent à s’écouler. Comme toujours, c’est l’Ile de France qui concentre la majeure partie des investissements, suivi de la région lyonnaise. Les deux tiers des volumes investis se sont portés sur des actifs neufs ou en VEFA (vente en état futur d’achèvement) contre moins de la moitié en 2008.
Toujours selon l’étude de Jones Lang LaSalle, les français sont restés les vendeurs les plus dynamiques (66% des transactions) malgé le retour progressif en fin d’année d’investisseurs étrangers (Australiens, américains...) sur le marché des cessions. Cependant, malgré la crise, l’immobilier logistique demeure un des produits les plus attractifs de l’immobilier d’entreprise. Les taux de rendements primet se sont stabilisés autour d’un cours pivot de 8%. « Les prémisses d’une véritable reprise ne sont pas encore perceptibles », analyse Jones Lang LaSalle qui table néanmoins sur un niveau d’investissements compris entre 400 et 500 millions pour l’année 2010 pour un taux prime qui pourrait s’acheminer vers les 7,5%.
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