Recapitalisation, synergies, croissance externe... Le programme des prochaines années est dantesque pour le nouveau groupe industriel.
Le lundi 6 novembre dernier, nous étions les premiers à vous annoncer sur notre site le rachat de la branche manutention du groupe Linde par les fonds d’investissements américains Kohlberg Kravis Roberts (KKR) et Goldman & Sachs Capital Partners pour la somme de 4 milliards d’euros. Quelques jours après cette annonce attendue avec impatience (surtout pour les 19 000 salariés du groupe) depuis plusieurs mois, il convient d’analyser les conséquences de cet évènement. Thomas Fischer, directeur général de Still France, nous a livré ses impressions sur le futur du groupe Kion. « Les deux fonds veulent introduire le groupe en bourse dans un délai de trois à cinq ans et vendre leurs actions ». Mais pour en arriver là, cela signifie qu’il y aura « une autre attention portée au niveau des indicateurs financiers, notamment sur le cash management ». On peut également s’attendre à une plus grande synergie sur les achats des trois marques et sans doute sur le plan technique. Et le groupe Kion doit non seulement augmenter sa rentabilité, mais il doit également accroître sa présence en Europe et dans le reste du monde pour « redevenir le leader mondial devant le groupe Toyota ». Une ambition qui passera notamment par des acquisitions en Amérique et/ou en Asie...
O.C.
Photo : Thomas Fischer, directeur général de Still France
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