La SNCF s’est entourée de nombreuses entreprises pour développer deux prototypes de trains autonomes d’ici à 2023, l’un pour le fret, l’autre pour les voyageurs.
Deux consortiums, pilotés par SNCF et l’IRT Railenium, ont été créés, l’un pour le fret et l’autre pour les voyageurs. Le consortium dédié à la réalisation d’un prototype de train de fret autonome réunit Alstom, Altran, Ansaldo et Apsys. L’autre, consacré aux voyageurs pour un prototype de train TER, se compose de Bombardier, Bosch, Spirops et Thales.
Le principal défi est d’équiper les trains existants. Le budget global de cette phase de projet s’élève à 57 millions d’euros, financés à 30% par SNCF, à 30% par l’État (via l’IRT Railenium) et à 40% par les partenaires.
Grades of Automation
Aujourd’hui, le GoA (Grades of Automation) de niveau 1, concernant le contrôle de la vitesse, équipe quasiment tous les trains. Le GoA (Grades of Automation) de niveau 2 permettra la conduite sans les mains, avec automatisation du freinage et de l’accélération. Le GoA (Grades of Automation) de niveau 3 permet l’autonomie, sans présence à bord de la cabine. GoA (Grades of Automation) de niveau 4 ne nécessitera, lui, personne à bord du train.
Le futur train autonome devra donc être en mesure de détecter des obstacles, de lire la signalisation, de se géolocaliser, de surveiller l’environnement et le train mais aussi de gérer des aléas. L’objectif est de mettre en circulation des trains fret semi-autonomes d’ici 2020 et des trains entièrement automatisés d’ici 2023.
L’automatisation des trains devrait permettre d’harmoniser et de fluidifier le trafic, permettant de faire circuler plus de trains tout en diminuant la consommation d’énergie.
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