Proposition ZF pour une mobilité automatisée, urbaine et connectée

Avec son châssis dynamique intelligent (Intelligent Dynamic Driving Chassis / IDDC), ZF, constructeur allemande de transmissions (boîtes de vitesses notamment) propose une plateforme polyvalente pour des véhicules électriques autonomes capable de « voir, penser et agir » pour se déplacer en ville. Le constructeur a intégré des capteurs environnementaux, des unités de contrôle intelligentes et des systèmes mécaniques connectés dans une plateforme mobile destinée à circuler 24h sur 24 enchaînant si besoin plusieurs missions différentes (transport de passager ou de marchandises) en changeant simplement la superstructure amovible.

 Essieu arrière « tout en un »

La particularité technique du concept baptisé « Rinspeed Snap » est son système d’essieu, de transmission et de direction, « tout en un » conçu pour la plus grande manoeuvrabilité du véhicule. Le moteur électrique et l’électronique de puissance sont positionnés à l’intérieur de l’essieu arrière pour diriger efficacement le véhicule. Selon le constructeur, « comparé aux essieux habituels à entraînement électrique, qui déploient une puissance de 150 kW, Snap a une puissance inférieure, de 50 kW ». Ile véhicule est construit pour parcourir systématiquement une distance maximale, à des vitesses relativement faibles et pour résister aux contraintes d’endurance imposées par le partage de véhicules urbains. Le Rinspeed Snap peut quasiment effectuer une rotation complète sur place. Il est équipé de logiciels intégrés dans le châssis pilotant radars et caméras pour une détection à 360 ° « aussi bien pour des applications de longue distance que de courte distance, quasiment pour toutes les vitesses

typiquement pratiquées en ville et quelles que soient les conditions lumineuses et météorologiques ».
 

De l’intelligence artificielle pour une conduite autonome

À l’avenir, les données issues de tous les composants, systèmes et capteurs du véhicule ainsi que la communication seront analysées et traitées ensemble sur un ordinateur central appelé ZF ProAI, développé en coopération avec NVIDIA. L’ordinateur traitera les données en temps réel et les utilisera pour donner des instructions aux mécanismes actionneurs des véhicules. ZF ProAI pilotera les fonctions de commande latérale et longitudinale et, le cas échéant, les fonctions de commande verticale. Le boîtier de commande utilisera l’intelligence artificielle et ses capacités d’apprentissage approfondi qui sont des facteurs clés de la conduite autonome.
Le véhicule - plus précisément le boîtier ZF ProAI - interprètera les données en temps réel même à plusieurs milliers de kilomètres. L’importation en permanence des données de conduite et d’environnement permettront de « former » les algorithmes d’IA correspondant aux conditions d’utilisation de chaque véhicule. L’expérience peut ensuite être transférée d’un véhicule à l’autre. Le système peut aussi piloter des voitures à l’instar de la « Dream Car » également présentée au salon de Las Vegas.