Alors que les scrutins municipaux ont élu de nombreux écologistes, le Président de la République a donné son feu vert à une centaine de propositions en faveur du climat, touchant au passage les questions transport et logistique.
Le deuxième tour des élections municipales a vu les candidats écologistes remporter la victoire dans de grandes métropoles, comme Strasbourg, Lyon, Marseille ou encore Bordeaux. Et ce n’est que quelques villes parmi la trentaine de listes écolos qui se sont imposées lors des élections municipales.
Alors que dimanche soir, il avait promis de répondre à cette vague « verte » inédite, Emmanuel Macron a annoncé, dans le cadre de la rencontre des 150 représentants de la Convention citoyenne pour le climat, 15 milliards d’euros supplémentaires pour la transformation écologique pour les deux prochaines années.
Transport plus propre
Sur les 149 propositions, on trouve des idées pour le transport propre, la rénovation des bâtiments pour éviter les passoires thermiques mais aussi les industries de demain. Emmanuel Macron a notamment validé le principe d’un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes, pour arrêter la bétonisation et l’étalement urbain.
Emmanuel Macron a utilisé trois jokers, dont l’un concerne la limitation à 110 km/h sur autoroutes. « Je veux vous éviter de connaître le même sort que moi, avec des mois de travail qui s’abîment dans une polémique », a-t-il justifié.
La feu écotaxe n’est plus à l’ordre du jour mais il est question de privilégier les transports ferroviaires et fluviaux. Il a notamment été évoqué une sortie progressive des avantages fiscaux sur le gazole, l’aide à l’achat de véhicules propres, la création d’une d’une vignette pour l’ensemble des poids lourds traversant le territoire, quelles que soient leurs nationalités. Le transport de marchandises serait favorisé sur des circuits courts par une modulation de la TVA
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