Les entrepôts de messagerie, dédiés au transbordement et à la gestion rapide des flux de petits envois, connaissent quelques tensions à cause du manque d’offres disponibles, analyse CBRE, groupe de conseil en immobilier d’entreprise.
« Le problème majeur réside dans l’absence de solutions pour répondre à la très forte demande des utilisateurs dans un marché saturé où le taux de vacance s’affiche à 1,9 % », souligne l’étude de CBRE. Non seulement, le manque porte sur la quantité mais aussi sur la qualité des infrastructures, même avec 144.000 m2 de projets recensés.
Comparativement à la plupart des autres secteurs, et même s’il y a eu une légère baisse de la demande placée à cause du manque de produits (142.100 m2 placés en 2020 et 31.200 m2 placés au S1 2021), le marché des messageries a très bien résisté à la crise.
« La localisation constitue le premier critère de hiérarchie des loyers allant de 85 euros HT HC/m2/an jusqu’à 170 euros pour des bâtiments neufs ou restructurés, ou bien, moins qualitatifs mais plus proches de Paris, et à plus de 170 euros pour les produits les plus techniques de type frigorifique par exemple », constate Pierre-Louis Dumont, directeur exécutif industriel et logistique chez CBRE.