Dans le cadre de ce pacte signé en 2018, la Métropole du Grand Paris a commencé à sortir des recommandations mais elle veut désormais accélérer l’expérimentation en matière de logistique urbaine.
Le pacte pour une logistique métropolitaine avait listé 12 mesures destinées à optimiser les flux de livraisons, favoriser la transition verte des flottes de véhicules à faibles émissions, valoriser l’intégration des fonctions logistiques dans l’urbanisme mais aussi sensibiliser les consommateurs.
Parce que les règles municipales sur le transport de marchandises restent très hétérogènes et compliquées à lire pour les opérateurs privés, un mémo a proposé d’harmoniser, avec un cadre réglementaire commun. Il concerne notamment la longueur des véhicules (palier à 12 mètres), une plage horaire allant de 7 h à 17 h (voire 20 h) et une durée de stationnement de 30 minutes sur les aires de livraison.
Dans le concret
Afin d’intégrer la logistique à l’urbanisme, le pacte a également recommandé de travailler sur l’anticipation et la programmation, en étudiant notamment les possibilités de mutualisation de l’immobilier entre plusieurs activités complémentaires.
Une étude de faisabilité a été réalisée pour le développement d’un outil de simulation numérique comparant transport fluvial et transport routier sur le territoire de la métropole.
Le pacte devrait désormais entrer dans le concret, de futures expérimentations devrait concerner cinq axes : la transition énergétique des flottes, les pratiques de livraison innovantes, le transport par voie fluviale, l’immobilier logistique en zone dense et les données numériques.